Vous l'aurez compris, la raison d'etre de notre clan s'attache au folklore nordique a travers sa Jarl, ses volva, skald, laeknir ... Mais qu'est-ce donc que cela me direz-vous?
Voici de quoi vous eclairer ...
Jarl
Le jarl (prononcer «yarl») designe un chef scandinave ou un grand noble au-dessous du rang de roi.
A l'origine, il designe en vieux norrois ou en danois un chef de clan ou un sous-roi. En langue scandinave, il etait l'equivalent de chef de guerre ou comte.
Lorsqu’un roi etait parvenu a reunir en une seule monarchie plusieurs petits etats, il placait a la tete de ceux-ci des jarls (sorte de gouverneurs ou vice-rois) qui, de ce fait, lui devaient un tribut et du secours en cas de guerre. Parfois ce terme servait aussi a designer des chefs independants.
Volva
Les anciens Germains appelaient « völva », « vala » ou « wala » en vieux haut allemand, les pretresses et prophetesses.
Les termes « seiðkona », « spákona » en norrois, « spaewife » ou « wicce » (terme generique pour sorciere) en vieil anglais sont utilises pour les femmes pratiquant au moins l'une des magies nordiques.
Elles sont des personnages recurrents de la mythologie.
Le mot « volva » viendrait de volr, quenouille. Ce mot est a rapprocher du proto-germanique walwon, qui donnera wand en anglais.
La volva (masculin völvo, pluriel völur) serait donc, comme les Nornes, une porteuse de quenouille.
Les völur, entre autres disciplines esoteriques traditionnelles, pratiquaient le seydr (enchantement), le spá (prophetie) et le galdr (magie runique, chamanisme). Dans ce cas, ils/elles etaient appelees fjolkunnig, ceux dont le savoir (kunne) est entier ou plein (fjol).
Pour celles qui ne pratiquent que le spá, on parle de spákona ou spækona3, c'est un vocable vieux norrois designant une femme qui s'adonne a la prophetie ou a la prediction de l'avenir. En vieil anglais, on parle aussi de spæwīfe.
Selon la mythologie et les recits historiques, les völur etaient censees posseder des pouvoirs tels qu'Odin lui-meme, le pere des dieux, faisait appel à leurs services pour connaître l'avenir des dieux : c'est notamment ce que rapporte la Völuspá, dont le titre lui-même, « völv-s-spá », se traduit par « chant de la prophétesse ».
La quenouille est appelee seiðstafr, « bâton de seydr » (baguette magique en somme). C'est l'un des attributs de Freyja et un outil de la völva.
Dans la societe scandinave ancienne, la völva etait une femme agee ayant rompu avec les pesantes attaches familiales qui etaient le lot des femmes dans cette civilisation clanique. Elle errait a travers le pays, suivie traditionnellement d'un areopage de jeunes gens. On faisait appel a ses services dans les situations graves. Son autorité etait absolue et elle etait largement remuneree pour ses services.
Les volva sont aussi appelees "tisseuses de paix", se rapportant aux Nornes dans la mythologie scandinave.
Une description tres macabre du travail de tisseuses de paix, mais dans leur role de tisseuses de guerre, est donnee dans le Darraðarljóð qui se trouve vers la fin de la Saga de Njáll le Brule (xie siècle). Elles preparent la bataille de Clontarf.
Skald
C'est un mot du vieux norrois, la langue scandinave, qui veut dire poete. c'est ainsi que l'on nommait ceux qui pratiquaient l'art de la poesie skaldique avec des regles de syntaxe precise.
A l'epoque viking, le skald etait le musicien, le conteur, le barde, le menestrel.
Il compose en se fondant sur l'alliteration, le compte des syllabes et l'accentuation. Sa poesie strophique, avec ou sans refrain, volontairement sans lyrisme, a la formulation stereotypee, loue des personnages, recapitule un lignage, expose des sentiments personnels ou decrit un bel objet.
Elle sert de base documentaire a Snorri Sturluson pour la composition de son Edda et plus tard aux redacteurs de sagas.
Laeknir
Les laeknir etaient les medecins de l’ere Viking.
Les vikings ayant laisse tres peu d’informations sur leur mode de vie, on se laisse a penser que les femmes ont probablement ete les premiers medecins, gueriseuse.
la medecine preventive etait constituee principalement de chants et de charmes qui permettaient de maintenir sa bonne fortune. Des inscriptions runiques ont ete utilisees comme magie pour maintenir la sante.
En plus des arts magiques, la medecine a egalement ete pratiquee durant l’ere scandinave. Les differents soignants ont eu recours e des remedes classiques e base de plantes connues, des herbes locales specifiques a la region, certaines dont l'efficacite etait reconnue et d'autres censees etre efficaces grace a leurs proprietes magiques.
Une herbe largement utilisee en Scandinavie a la fois en cuisine et egalement prisee pour ses qualites medicinales etait le hvönn (Angelica officinalis).
Les traitements medicaux les plus lourds se composaient de saignees, nettoyage des plaies, d’onctions, de bandages, la fixation des os fractures, preparation de remedes a base d'herbes et actes de sages-femmes.
Ulfhednar, Berserker & Svinfylkingar
Respectivement consideres comme "guerriers loups", "guerriers ours" et "guerriers sangliers", ils sont consideres dans l'histoire scandinave comme des guerriers hors normes, elite de combat, organise en fraternite et vouant un culte aux dieu Thor et Odin. Selon les legendes, ils partaient au combat torse nus, juste couverts des peaux des animaux auxquels ils etaient associes, sans protection, mais la rage au ventre, poussant des hurlements dignes de betes en furie. Une force surhumaine et une immunite contre les armes leur etaient attribuees. Les hypotheses des historiens quant a leur comportement bestial va de la consommation de certains champignons ou plantes a des approches psychiatriques pour expliquer leur etat de transe guerriere.
Ils constituaient souvent le corps d'elite des rois.
Godhi
Le Godhi/Gothi est un chef paien, responsable de la structure religieuse et des fetes, rituels de la communaute. Il occupe une place sociale importante, car si son role est a la base religieux, il revet aussi un caractere politique. Il veillait a l'observance religieuse, etait membre votant des assemblees legislatives, veillait a la redistribution des richesses, intervenait lorsqu'un jugement etait requis et pouvait en nommer les juge. Il etait respecte et souvent riche car il etait retribue pour ses services.